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MISTRALCATRAZ

21 mars 2005

Coordination nationale lycéenne du 20 mars 2005

Bilan de la coordination nationale lycéenne de dimanche 20 mars 2005

La coordination a réuni environ une centaine de lycéens de toute la France, dont beaucoup étaient mandatés. Des lycéens, non avertis du changement d'horaire de la coordination (de 15h à 11h), n'ont pas pu assister à la coordination, et sont arrivés au moment où la coordination finissait …

1) La première partie de la coordination a été consacrée au bilan de la semaine. On note en général un essoufflement des manifestations, mais le début d'une dynamique de grève et de blocage dans les lycées. Il y a eu des blocages (non exhaustif) à Bordeaux, à Rennes (jeudi et vendredi), à Grenoble, Marseille, et dans la région parisienne. A Bordeaux, le lycée Montesquieu a voté le blocage pour lundi et un appel général aux blocages a été lancé (mais non soutenu par l'UNL et les syndicats de profs). A Saint Etienne, il y a aussi des perspectives de blocage, à Grenoble également, etc. Au niveau étudiant, les facs commencent à se mobiliser (notamment Toulouse-Rangueil, Pau, Caen).

2) La deuxième partie (de loin la plus longue) a été consacrée aux perspectives. Tout le monde a en tête le vote à l'Assemblée nationale jeudi 24 mars, et la nécessité que le mouvement prenne une autre ampleur d'ici là (et certainement pas attendre le 2 avril). La priorité, pour l'immense majorité, est de propager et consolider la grève (avec piquets de grève : blocages) dans les lycées. La grève est l'arme décisive du mouvement et le but, pour tous, est qu'elle s'étende partout dans l'unité. Un consensus s'est aussi établi sur la perspective de grosses manifestations jeudi 24 mars, et notamment sur une manifestation parisienne à l'Assemblée nationale.

Voici les principaux votes concernant les perspectives :

- Appel aux syndicats de lycéens, d'étudiants, d'enseignants, pour qu'ils appellent à la grève, avec l'objectif d'une grève générale de toute l'Education

- Appel à continuer et à amplifier les blocages dès lundi 21 mars

- Appel à l'occupation des lycées dès lundi 21 mars

- Appel à la tenue d'Assemblées générales profs / lycéens

- Appel, jeudi 24 mars, à une manifestation parisienne à l'Assemblée nationale, et dans les régions à des manifestations aux rectorats

- La prochaine coordination nationale aura lieu dimanche à 11h à Jussieu (RDV au métro Jussieu). Seuls les mandatés des différents lycées auront le droit de vote.

La coordination a rejeté une motion proposant d'effectuer un sondage national sur le projet Fillon

3) Il y a eu une rapide 3ème partie sur les revendications. Aucune revendication n'a été ajoutée (la plateforme comprend notamment le retrait total du projet Fillon sur l'Ecole, et l'abrogation des décrets ECTS-LMD à la fac). La coordination a rejeté (de justesse) une motion qui proposait que la coordination se prononce contre la Constitution européenne.

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20 mars 2005

Avignon, 26 mars, concert antifasciste

AVIGNON : 26 mars , Concert de soutien à des militants antifascistes nîmois en procès

Le Samedi 26 mars à 21h00 au Passagers du Zinc (route de Montfavet)

Concert de soutien pour des militants antifascistes nîmois en procès, avec

·        100 Grammes de Têtes (ska jazz reggae 60' - Perpignan)

·        * Steppers (reggae dub electro - Uzès)

Tarif : 8 euros + 1 euro d'adhésion aux Passagers

Organisé par :

Scalp-No Pasaran, Ras l'Front, CNT, asso Objection ! - Les déserteurs, AL

Pour plus d'infos : scalp30@no-log.org

affiche26mars

20 mars 2005

GREVE TOUS LES JOURS, MANIF JEUDI 24 MARS

Plusieurs lycées perturbés en Ile-de-France. Le fonctionnement de plusieurs lycées de région parisienne était perturbé, vendredi 18 mars, par des lycéens qui protestent contre la réforme Fillon sur l'école et réclament plus de moyens, a-t-on appris auprès des établissements et de la police.

A Paris, une centaine de lycéens de Lavoisier et de Montaigne (VIe arrondissement) maintenaient des barrages filtrants devant le lycée Lavoisier, ne laissant passer pour aller en cours que les collégiens et les élèves de classes préparatoires, a-t-on appris auprès du rectorat. Le collège-lycée Joliot-Curie de Nanterre - 500 collégiens, 1 200 lycéens -, bloqué depuis mardi, était toujours paralysé par des lycéens qui empêchent la tenue des cours, selon une source policière. Des représentants des parents d'élèves avaient tenté jeudi de négocier avec les élèves. En vain, selon le proviseur.

Dans les Hauts-de-Seine également, le lycée Guy-de-Maupassant à Colombes entamait vendredi son deuxième jour de blocage, selon la police.

Occupation à Montreuil. A Montreuil-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une soixantaine d'élèves du lycée Jean-Jaurès, qui compte 1 500 élèves, ont repris le "blocage interne" de leur établissement, dans lequel ils ont passé la nuit. Les élèves ont voté jeudi après-midi la poursuite du mouvement jusqu'à mardi inclus, mais "une AG doit avoir lieu vendredi pour tester la motivation réelle de la base", a expliqué Charlie Pigounides, élève de terminale, qui prévoit néanmoins de "passer une deuxième nuit dans le lycée".

250 élèves, selon les organisateurs du mouvement, étaient rassemblés vendredi matin dans la cour de l'établissement autour d'une banderole "Jean-Jaurès dit non à la loi Fillon" et empêchaient "physiquement" les autres élèves d'assister aux enseignements. Un représentant de l'inspection d'académie se trouve dans l'enceinte du lycée pour continuer les discussions et les dissuader d'occuper l'établissement. "Nous sommes partis pour passer la nuit ici, car la police ne peut pas venir nous chercher", a déclaré Juliette Montel, élève de seconde.

Echauffourées à Aix-en-Provence. Un professeur et un lycéen ont été blessés dans des échauffourées survenues vendredi lors d'une tentative de blocage du lycée Emile-Zola, à Aix-en-Provence, pour protester contre la réforme Fillon sur l'école, a-t-on appris de source policière.

Le professeur a été hospitalisé aux urgences après avoir reçu un violent coup de poing à la mâchoire de la part d'un parent d'élève, qui se trouve être un fonctionnaire de police de Marseille, a-t-on précisé de même source.

Une centaine de lycéens avaient bloqué vendredi matin l'accès du lycée, dont le portail avait été cadenassé. Vers 8 heures, le proviseur a fait sauter le cadenas et ouvrir d'autres portes. Des heurts ont opposé les élèves voulant rentrer aux lycéens faisant barrage, a-t-on précisé de source policière. Selon le rectorat, aucune occupation de l'établissement n'a suivi cette tentative de blocage des accès.

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18 mars 2005

Assez des manifs à répétition !

Y’en a marre des manifs à répétition ! L’UNL nous encadre comme des moutons et nous promène régulièrement dans les rues d’Avignon, résultat : l’épuisement, le moral en baisse, la mobilisation qui décroît ! Tout ce qu’ils veulent (les bergers de l’UNL et leur présentateur télé Amine) c’est nous user pour mieux nous contrôler.

Il va falloir qu’on trouve d’autres occupations que les manifs chiante sinon le mouvement va mourir.

Déjà, à Paris et dans plusieurs académie, des lycéens se réunissent en Assemblée générale afin de trouver de nouveaux modes d’action ; il n’y en a pas 36 : c’est l’occupation des locaux et le blocage des cours.

Au lycée Joliot-Curie de Nanterre les grévistes bloquent l’entrée de l’établissement depuis mardi ; les cours sont arrêtés !

A Aix-en-Provence, une soixantaine d’étudiants et de lycéens ont occupé le lycée Paul Cézanne du Mercredi au jeudi après-midi en passant la nuit sur place.

A Digne 200 lycéens ont bloqué le centre-ville par un sit-in.

A NOUS DE JOUER !

12 mars 2005

Pour le « blocage » des lycées, la grève effective, l'interruption totale des cours!

Lycéens : bilan de l'AG Jussieu (10/3) et coord.nat du 12/3

Après la manifestation, l'Assemblée générale lycéenne de Jussieu de jeudi 10 mars a réuni environ 150 personnes. Parallèlement se tenait une Assemblée générale de profs dans un autre amphithéâtre.

Beaucoup de lycéens sont intervenus pour dire qu'il fallait passer à autre chose (que simplement des manifestations espacées dans le temps) : pour la majorité, cette « autre chose » devait être le « blocage » des lycées, c'est-à-dire la grève effective, l'interruption totale des cours. De plus en plus de lycéens pensent que les manifestations, seules, ne nous mèneront pas à la victoire, mais à l'épuisement, et finalement à la désillusion.

Dans un premier temps, la tribune a soumis au vote 2 choses : l'élection du comité de suivi de la coordination (une vingtaine de personnes) et l'appel à la manifestation de mardi 15 mars (début de l'examen du projet Fillon sur l'Ecole au Sénat). Adoptés à la quasi-unanimité.

Puis, des lycéens sont intervenus pour exiger un vote pour que l'AG appelle les lycéens à la grève et au blocage des lycées. Cette revendication a été adoptée à la quasi-unanimité.

Les étudiants ont pu s'exprimer (un point « convergence des luttes » était à l'ordre du jour).

Un étudiant de la FSE (Fédération syndicale étudiante) est intervenu pour proposer 3 revendications qui pourraient fédérer les lycéens, les étudiants, les enseignants, les chercheurs dans une grève générale dans l'éducation : retrait total du projet Fillon sur l'Ecole, abrogation des décrets Lang-ECTS-LMD d'avril 2002, retrait de la LOPRI (projet de loi Fillon d'orientation et de programmation sur la recherche et l'innovation). Il s'est félicité que la grève était à l'ordre du jour, et a proposé que l'AG se prononce pour un appel clair à la grève illimitée jusqu'au retrait, et que l'AG appelle solennellement l'UNL et la FIDL à appeler tous les lycéens à la grève illimitée jusqu'au retrait (il faut mettre ces organisations au pied du mur).

Il y a eu encore plusieurs interventions, mais plus de votes. Les profs, réunis dans un autre amphithéâtre, sont intervenus à la fin de l'AG, pour indiquer qu'ils étaient disposer à aider le mouvement lycéen et à construire un mouvement unitaire.

La coordination nationale de samedi (15h à Jussieu) sera décisive. Conformément à ce qu'a décidé la dernière coordination nationale, seuls les lycéens MANDATES par une AG de leur lycée devront avoir le droit de vote. Cette coordination, composée de délégués, aura enfin une réelle légitimité à diriger [????!!!!!]  le mouvement lycéen.

Si cette coordination adoptait les orientations suivantes :

-  plateforme élargie aux revendications des étudiants et des profs : retrait du projet Fillon sur l'Ecole, abrogation des décrets ECTS-LMD, retrait de la LOPRI,
-  appel aux lycéens à la grève illimitée jusqu'au retrait (grève avec « piquets » de grève, c'est-à-dire interruption totale des cours),
-  appel aux « syndicats lycéens » à appeler à la grève illimitée jusqu'au retrait,
-  appel aux étudiants, enseignants à les rejoindre le plus tôt possible dans la grève, appel aux syndicats étudiants et enseignants à appeler à la grève jusqu'au retrait,

cette coordination marquerait alors la détermination du mouvement lycéen organisé à aller à la victoire, avec pour perspective la grève générale dans l'éducation jusqu'à la satisfaction de nos revendications.

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3 mars 2005

Un tract de profs pour la grève et contre les syndicats!

Ce tract incendiaire date de 15 jours mais il est toujours d'actualité; y'en a à qui ça pas dû faire plaisir!

_____________________

 

 TOUS EN GREVE LE 20 ! MAIS POUR QUOI FAIRE ?

LE 20 JANVIER NOUS NE FERONS PAS GREVE…

- Pour répondre à l'appel des syndicats qui, depuis très longtemps, ne sont que des co-gestionnaires du système et de la misère, des groupes de bureaucrates à œillères qui régulièrement font le compte de leurs troupeaux pour mieux se placer à la table du ministre.
- Pour dénoncer « le méchant gouvernement de droite » qui applique une politique « néo-libérale trop trop méchante »… alors que depuis plus de 20 ans c'est la même politique qui s'applique avec méthode (dans des styles nécessairement différents).
- Pour nous défouler ou nous donner bonne conscience aujourd'hui, parce que c'est « une grosse journée » puis pour retourner nous blottir devant TF1/Arte, comme le souhaitent ceux qui nous sifflent (certains signent des pétitions pour la paix et s'étonnnent qu'il y ait toujours des guerres dans le monde…)
- Pour des postes et des chaises.
- Pour partir en week-end au ski plus tôt.

LE 20 JANVIER NOUS FERONS GREVE…

- Car le salariat nous dégoûte.
- Car ce que certains préfèrent nommer « libéralisme » (et dont ils veulent seulement limiter les excès), nous le désignons justement « capitalisme » et voulons le détruire.
- Car, bien sûr, nous voulons défendre notre maigre « bout de gras » : contre le gel des salaires, la précarisation accrue, les réquisitions-remplacements, les heures sup… c'est à dire contre l'augmentation de la productivité et du temps de travail.
- Car nous nous nous demandons tout de même « à quoi sert l'école ? » et « qui sert-elle ? » ; et nous pensons connaître la réponse ( niveau 3ème !).
- Car nous ne croyons pas naïvement que l'école a été rendue obligatoire et gratuite par pure philanthropie (par l'action d'un des fossoyeurs de la Commune, à une époque où la bourgeoisie triomphante avait besoin d'asseoir son autorité, de répandre ses valeurs, de produire une classe ouvrière docile adaptée à ses exigences…)
- Car nous refusons la loi d'orientation scolaire de Fillon qui ne peut que renforcer des logiques d'inégalités scolaires et sociales…inhérentes à ce système.
- Car nous pensons que l'enseignement et l'entreprise vont trop de paire et que ce projet ne fait qu'accentuer cet état de fait (réduction du coût de formation pour le patronat, formatage d'une main-d'œuvre adaptée aux « lois du marché », logique de la compétence contre la qualification…).
- Car le socle commun de connaissances c'est « Lire – le verdict – Ecrire – dans les cases – Compter – les trucs des autres »
- Car nous ne sommes ni flics ni matons et ne voulons donc pas en avoir le titre ; l'enseignement sert et sent déjà trop la police (surtout dans notre établissement).
- Car nous vomissons le retour en force du mérite, de la discipline , du respect, de l'autorité, du civisme et de la morale (c'est toujours celle des autres).
- Car la dérive managériale et népotique de la gestion des établissements nous la goûtons déjà chaque jour.
- Car nous accomplissons toujours notre travail le plus mal possible.

- Et surtout parce qu'un jour de grève c'est toujours une porte qu'on entrouvre, et qu'il arrive parfois qu'elle ne se referme pas aussi vite que le voudraient les ministres et les dirigeants syndicaux.

NI ETAT, NI PARLEMENT, NI SYNDICATS ! TOUT LE POUVOIR AUX CONSEILS !
A BAS LA SOCIETE DE CLASSE ! A BAS LE CAPITAL !

Vous allez nous dire que ce tract n'est qu'un coup de gueule, « bête et méchant »,mal construit, de toutes évidences écrit à la va vite, merci, c'est vrai, et alors ? On allait pas développer chacun de ces poins sinon ça aurait fait quinze pages. Peut-être la prochaine fois…

Des salariés de Mistral toujours en colère
mistralgrrr@no-log.org

3 mars 2005

Attention aux récupérations ! A bas les partis et les syndicats !

Afin d'éviter (de limiter) toute récupération politique il vaut mieux

 

  • Qu'on s'organise de manière autonome (c'est à dire par rapport aux partis politiques et organisations syndicales) sous la forme de comités, collectifs et/ou groupes autonomes.
  • Qu'on fonctionne en assemblée générale (AG, ou chacun peut prendre la parole, où m'on débat et vote à mains levées.
  • Qu'on nomme en AG (si c'est nécessaire) des délégués mais avec une tâche précise à accomplir (un mandat à respecter) et pour une durée limitée dans le temps. Des délégués qu'il faut contrôler et qui, s'ils ne respectent pas leur mandat, sont révoqués par l'AG. C'est sans doute le meilleur système démocratique et ça évite de se coltiner des « petits chefs », des leaders autoproclamés ou des grandes gueules qui parlent mieux que tout le monde mais qui parlent surtout (en notre nom) avec les flics, les proviseurs et les CPE ! En plus, ces chiens de « petits chefs » sont bien souvent à la solde des syndicats et partis.
  • Eviter l'UNL dont les militantEs les plus actifVEs (on les a pas trop vuE dans les manifs sauf quand y'a pas cours) sont aussi au MJS, le mouvement des jeunes du Parti Socialiste… les pauvres, c'est compliqué, il faut pas qu'ils/elles se trompent d'autocollant ! Ils luttent contre l'UMP et roulent pour le PS... nous luttons contre leur systeme pourri (la politique que met aujourd'hui en oeuvre la droite a été préparée, initiée, par la gauche). On ne parle pas ici des idiots qui arborent les autocollants d'organisation dont ils ne connaissent rien… du moment qu'on leur donne et que les couleurs sont jolies !
  • Eviter de parler aux flics, surtout s'ils on l'air sympa ; ils sont payés pour faire foirer le mouvement de grève, pour récolter le + d'infos possibles et contrecarrer nos plans et, s'il le faut, pour nous foutre sur la gueule. Ne rien leur dire sur nos projets, parcours dates et heures des manifs, nombres des manifestants etc.

3 mars 2005

VENDREDI IL Y A DEUX MANIFS!

Le matin à 10 h devant l'Inspection Académique (une Thiers) avec les personnels de l'Education national qui font grève ce jour là (Profs, ATOS, surveillants…).

 

 

L'aprem à 14 h 30 départ devant la gare pour une grande manifestation départementale.

Les rendez-vous suivants c'est Mardi 8 mars (manifestation nationale avec le retour dans le mouvement des académies qui étaient en vacances comme Paris), et jeudi 10 mars grande journée de grève des salariés du public et du privé pour la défense des 35 h , des services publics et pour le retrait de la loi Fillon (les profs en grève et manifestants seront nombreux).

18 février 2005

Lycéens 2005 - NO FUTUR

Raffarin et Fillon veulent économiser sur votre avenir, en langage clair vous n'avez pas d'avenir. Un bac au rabais dans des bahuts en ruine mais avec la satisfaction d'avoir été une génération a bas prix utile et pratique dans une époque ou le seul investissement raisonnable c'est la police. <?

 

L'éducation nationale n'a plus comme ambition qu'un contrôle social de la jeunesse, le SMIC culturel... Si vous avez un portable c'est uniquement pour consommer plus vite le présent perpétuel et truqué des marchands d'images, pas pour donner votre avis sur la règle du jeu. Vous descendez à peine dans la rue que déjà ils complotent pour vous en faire sortir. Même en famille et devant un écran vous êtes accusés de détenir des MP3 et des DIVX illégalement, le P2P c'est mal quant ils veulent remplir leurs caisses. La règle du jeu qu'on vous interdit de discuter vous en devinez la triche mais vous donnerez vous le temps d'en dénoncer les règles ? Fillon joue déjà la montre pour être bien sur de vous dégoutter de l'avenir, il vous rêve comme vos parents, tristes, résignés et vaincus. Les profs ne voient pas plus loin que le bas de leur fiches de payes et l'horizon de leur retraite, ils ne se mouillerons pas pour vous... Vous voulez qu'on vous entende alors donnez vous en les moyens : Gueulez fort, encore plus fort ! Qu'avez vous à perdre ? Une petite place dans un monde de tricheurs. Le droit de grignoter des OGM en regardant des programmes débiles (mais payants) en attendant la fin du monde...

Le pouvoir est dans la rue !

Raffarin c'est rien ! Fillon démission !

 

 

 

http://lille.indymedia.org/article.php3?id_article=932

18 février 2005

A Lyon, les lycéens manifestent même pendant les

A Lyon, les lycéens manifestent même pendant les vacances...
 

C'était une après-midi improbable, ce mardi 15 février, cependant 2500 personnes ont participé à cette manifestation composée en très grande majorité par les lycéens.

Personne ne les attendait, même pas les CRS qui n'étaient pas devant le rectorat. Ils sont venus à 2500. Certains ont payé un billet de train pour venir, aujourd'hui en vacances devant le rectorat.

Au niveau syndicat, on remarquera la CNT (anarcho-syndicat et syndicat révolutionnaire), FSU (syndicat majoritaire) et SUD (syndicat issu des décus de la CFDT pendant les grèves de 1995).

Du rectorat, la manifestation est passée par Guillotière pour joindre la place Guichard où un vent de folie a pu être ressenti.

Puis AG à la bourse du travail à 500 ! ! Résultats : ils resteront mobilisés, la question ne s'est même pas posée.

L'AG a commencé par un rétablissement de la vérité par rapport à ce qui est écrit dans les journaux (20 minutes et le Figaro).

Puis une explication du texte de loi et ses conséquences a permis de mieux sentir le côté idéologique de cette réforme.

Une vingtaine de lycéens a spontanément voulu participer à l'intersyndicale des profs jeudi.

Le prochain rendez-vous physique sera le samedi 5 mars par une AG à la bourse du travail et une réunion publique d'information. Par ailleurs ils ont décidé de rester en contact par Internet : liste de diffusion et forum.

Et enfin ils ont prévu la journée du lundi 7 mars où c'est l'ensemble de l'éducation nationnale qui manifestera.

Finalement le mouvement se structure tant bien que mal, des appels à des AG dans chaque lycée a été de nouveau entendu avec possibilité de mandater des personnes pour l'AG de samedi 5 mars.

 

http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=32551

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